Cet automne, vous direz « oui » aux sandales fourrées
Mode
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Fut un temps, sortir en chaussons pour acheter une baguette n’était pas envisageable. Quelques fantaisies de designers plus tard, cavaler avec des sandales fourrées aux pieds est (presque) devenu la norme. De quoi donner envie de les faire claquer sur les pavés. Chic !
©Birkenstock
La drôle d’épopée de la sandale fourrée
Tout a commencé avec Phoebe Philo. En 2012, l’ancienne directrice artistique de Celine lâche sur les podiums un objet de mode non identifié : elle fait défiler ses mannequins avec des sandales Birkenstock fourrées aux pieds. Médusé, le public de professionnels ne sait pas encore s’il faut crier au génie. La rue, elle, ne tergiverse pas et répond « banco » à la grande papesse de la mode. On voit alors déferler sur le bitume différents modèles de sandales doublées de moumoute immaculée. Un engouement qui n’a jamais faibli, et qui connaît un souffle nouveau en 2015, avec une variante : les mules fourrées imaginées par Alessandro Michel pour Gucci.
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Sandale fourrée, la version luxe du chausson
Brouiller la frontière entre l’intérieur et l’extérieur : c’est le trouble créé par les sandales fourrées. On y glisse le pied comme dans un chausson douillet. La différence ? On troque son pyjama contre un pantalon large taille haute, une longue robe, une jupe plissée ou encore un legging. Le confort est apporté par un duvet de peau lainée, que l’on retrouve dans les sandales « Dior Chez Moi », ou par une fourrure douillette comme sur le modèle « Arizona Shearling Suede » de Birkenstock, qui se décline dans de jolies nuances automnales.
Le détail à ne pas négliger ? La paire de chaussettes sur laquelle — chaussures ouvertes oblige — toute l’attention sera portée. Pariez sur des modèles classiques en laine à grosses côtes ou des paires plus insolites, comme celles de Marni aux motifs pois ou grosses fleurs. Vous n’êtes plus à une (petite) excentricité près.
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