Envie majeure : une mode homme à l'italienne

Publié le 10 avril 2025
Depuis quelque temps, la mode masculine trouve son écho dans les savoir-faire italiens. Matières supérieures, silhouettes intemporelles, pièces d’exception : plusieurs Maisons pensent des vestiaires incomparables. Cette année, ces Maisons prestigieuses font escale à Pitti Uomo, le salon incontournable de la mode masculine. Rendez-vous mondial du prêt-à-porter masculin, cet événement florentin est le théâtre des tendances à venir, réunissant créateurs visionnaires, savoir-faire d’excellence et esprit d’innovation.
Pour son nouveau rendez-vous éditorial « Envie majeure » La Gazette fait le tour de trois marques italiennes d’exception disponibles en exclusivité au 24, rue de Sèvres.
La chemise napolitaine selon Sannino

Née en 1991 à Naples, Sannino est une entreprise familiale qui travaille une pièce et une seule : la chemise — napolitaine. Réalisée entièrement à la main, dans des cotons italiens précieux et des mélanges de coton et de lin, la marque côtoie la perfection de la finition. De la première coupe à la dernière couture, chaque chemise est confectionnée dans ses ateliers, à Sarno, en Italie. Sannino s’applique à faire entrer le sur-mesure dans le quotidien. Une chemise qui se suffit à elle-même donc, à porter sans retenue à l’infini — unie comme à rayures.
Mode d’emploi : la chemise Sannino se porte avec ou sans cravate. C’est ce que procure la liberté d’un col napolitain : la permission de choisir. Pour parfaire une allure aussi élégante qu’intemporelle, elle se rentre dans le pantalon et se boutonne jusqu’au col.

Le costume traditionnel avec Lardini
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C’est dans la province italienne d’Ancône que Lardini interprète, depuis 1978, sa définition du tailoring. Spécialisée dans le costume et les pardessus, la marque a su imposer sa différence : chaque pièce se pare d’une fleur à quatre pétales épinglée au revers de ses vestes. Élégant, hédoniste, romantique, ce détail inspiré des pins de la Nouvelle Vague se décline en une multitude de matières et de couleurs.
Mode d’emploi : le costume Lardini se porte assorti. Pendant les beaux jours, la veste tombe pour révéler une chemise en mélange de soie ou de lin. Une pièce qui affirme l’attitude « sprezzatura » [NDRL : une sorte de grâce sans effort, de nonchalance] chère au pays.
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L’ensemble à motifs signé Pierre-Louis Mascia
La précision des motifs remarquée sur les silhouettes de la Maison Pierre-Louis Mascia, est rendue possible par les compétences de son fondateur : l’illustration. Sensible, intemporel, poétique sont autant d’adjectifs qui pourraient peindre l’univers de la marque. L’idée est simple : transposer cet amour de l’esquisse sur une palette de pièces allant du prêt-à-porter à l’accessoire. Du collage au cut-up*, les motifs se travaillent selon un orchestre de techniques pointues avec, pour objectif, de révéler la singularité des matières (la soie, principalement) et des drapés.
Mode d’emploi : l’ensemble Pierre-Louis Mascia aime se porter sans effort, à l’image de ces pièces qui se suffisent à elle-même. La chemise se ferme par quelques boutons et on préfère la laisser flotter au-dessus d’un pantalon en soie associé, pour laisser la silhouette aussi libre que possible.
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