Avec « Aux Beaux Carrés : travaux in situ », Daniel Buren fait le pari audacieux de jouer avec un élément emblématique du Bon Marché Rive Gauche : la verrière située au cœur du grand magasin. Devant l’escalator central, les carreaux du plafond en verre donnent naissance à deux immenses œuvres composées de plus de plus de 1500 carrés en polycarbonate et adhésifs blancs d'une part, roses de l'autre, qui se déploient dans l’espace et diffractent la lumière, comme un incroyable damier en trois dimensions. Rue de Sèvres, on retrouve également un damier de carrés blancs et colorés, qui se dessine tout au long des huit vitrines.
Au deuxième étage, deux Cabanes éclatées, l’une jaune, l’autre bleue, invitent le visiteur à entrer et déambuler librement. Ces créations deviennent alors le théâtre d’une spectaculaire expérience immersive grâce aux reflets infinis des miroirs qui recouvrent les murs. Ainsi détourné, l'espace se transforme en kaléidoscope géant.
Sur les escalators, les colonnes de la rue de Sèvres et le cabas réversible en toile de l'exposition, Daniel Buren adopte son célèbre « outil visuel » : les bandes verticales alternées d’une largeur de 8,7 centimètres. Un motif signature, utilisé in situ pour révéler toutes les spécificités d’un lieu. Et aujourd'hui, celles du Bon Marché Rive Gauche.
Retrouvez en magasin, à partir du 2 février, le catalogue de l'exposition avec un entretien exclusif entre Daniel Buren et Anne Baldassari, conservatrice et historienne de l'art.
Pour la première fois, Le Bon Marché Rive Gauche décline sa Carte blanche en deux temps.
Découvrez l'Acte II de l'exposition « Aux Beaux Carrés : travaux in situ » du 29 juin au 15 août 2024.