Le brillant retour de la gourmette
Elles brillent, claquent sur le poignet et font leur petit effet : presque disparues, les gourmettes reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène. Entre tradition latine et modernité citadine, La Gazette a tout décrypté.
L’avantage de la gourmette ? Elle s’adapte à tous les styles — que vous soyez 50 Cent ou Alain Delon. Bien souvent en or et en argent, elle se porte au poignet de votre choix, seule ou (c’est nouveau) en accumulation.
Laissez-vous tenter lors d’une flânerie au rez-de-chaussée du Bon Marché.
© Poiray
La gourmette, à travers le temps
Apparue pour la première fois dans l’Égypte ancienne (rien que ça), la gourmette a connu plusieurs pics de popularité au fil des siècles — notamment pendant la seconde guerre mondiale, période lors de laquelle elle était utilisée pour identifier les soldats. Ces dernières années, la sacro-sainte gourmette en or ou en argent des années 70 et 80 avait été remplacée par des bracelets plus fins, parfois même en cuir, ornés de pierres ou de perles colorées. Mais la gourmette n’avait pas dit son dernier mot : un rapide coup d’œil aux nouvelles collections de bijoux (pour homme comme femme) du Bon Marché suffit pour se rendre compte qu’elle a de nouveau le vent en poupe…
© Tiffany and Co
Une gourmette, plusieurs possibilités
A vos poignet
En matière de gourmettes, il y en a pour tous les goûts — qu’on aime la discrétion ou le clinquant tapageur. Cette saison, la marque Celine a misé sur la tradition, avec une version grosses mailles en argent massif. Chez Dinh Van, les médaillons en or blanc dialoguent avec des menottes en diamants. Du côté de Tiffany & Co, l’or se veut 18 carats (oui, rien que ça).
Néo-gourmettes
Une forme minimale, pour des pièces destinées à s’accumuler au poignet : tel est le mantra de Le Gramme, une marque de bijoux française qui réinvente (entre autres) le bracelet pour homme. Ici, les gourmettes prennent la forme de câbles en argent lisse poli. Pas de fermoir classique : il a été remplacé par un tube à visser. Élégance suprême.
© Dinh Van