La Gazette a croisé… les fondatrices de La Bonne Brosse
Publié le 25 septembre 2024
« La Gazette a croisé… » est un rendez-vous autour de l’héritage, de la découverte et de la discussion. Au sein de l’un des espaces du Bon Marché Rive Gauche, nous invitons deux personnalités à converser autour d’un sujet.
Ce mois-ci, l’invitation est donnée à Pauline et Flore, fondatrices de La Bonne Brosse. 20 ans d’amitié et un projet entrepreneurial plus tard, le duo nous convie à revenir à la racine, littéralement. Une discussion qui appelle à la douceur, au soin et au plaisir.
Retrouvez La Bonne Brosse au 1er étage du Bon Marché.
Rencontre
La Gazette : Pauline et Flore, quel plaisir de partager un moment avec vous. On peut difficilement passer à côté de votre complicité. Comment vous êtes-vous rencontrées ?
Flore : Nous nous sommes entendues dès le premier jour. C’était il y a 20 ans, alors que nous faisions nos études. Nous avons suivi un parcours assez proche dans l’univers du luxe et de la beauté. Il y a quelques années, l’envie de créer un projet commun nous a rassemblées.
Pauline : Nous avions envie de piloter un projet qui nous appartient, en ayant la liberté de prendre nos propres décisions.
La Gazette : Pourquoi une brosse à cheveux ?
Flore : De par notre expérience dans la beauté d’abord, de par la conjoncture ensuite. Dans le contexte qui a caractérisé l’année 2020, nous avons toutes et tous eu envie et besoin de se réapproprier nos cheveux.
Pauline : L’éducation autour du cheveu se transmet de mère en fille. En France, notre génération a souffert d’un manque de transmission en matière de gestes de beauté. Dans le capillaire, la brosse à cheveux revient constamment. Mais le geste s’est perdu et l’objet s’est paupérisé… Nous voulions ramener le brossage dans notre culture, dans notre quotidien et dans nos mains.
Flore : Nous nous sommes beaucoup intéressées à l’héritage du brossage. C’est un savoir-faire français qui s’est progressivement éteint au début du XXe siècle, mais dont certaines cultures (asiatiques et indiennes notamment, NDLR) ont su conserver les rituels.
La Gazette : Vous avez voulu aller encore plus loin en développant une gamme capillaire complémentaire CAIR. Pouvez-vous nous en parler ?
Flore : La Bonne Brosse est un soin mécanique qui stimule les bulbes en extérieur. Avec CAIR nous voulions atteindre l’intérieur de la fibre du cheveu. Des formulations plus poussées que ce que l’on trouve sur le marché avec un packaging en verre.
Pauline : Nos formules sont très chères à produire. Dans un shampoing classique, on retrouve environ 70 % d’eau. Nous les avons enlevées et remplacées par des ingrédients actifs, surchargés en nutriments pour pénétrer les écailles des cheveux.
La Gazette : Votre marque est née sur internet et au Bon Marché. Pourquoi ce grand magasin en particulier ?
Flore : Le Bon Marché est notre premier partenaire. Avec nos expériences dans la beauté, nous connaissions déjà l’exigence qui caractérise le 24, rue de Sèvres. C’est une fierté de participer à l’histoire et à la créativité de cette adresse.
Pauline : Notre espace a progressivement grandi et nous le faisons vivre au rythme des temps forts du magasin. C’est une fierté de voir nos clientes essayer La Bonne Brosse.
La Gazette : Après La Bonne Brosse… le bon geste. Quel est-il ?
Flore : Se brosser les cheveux matin et soir, sans oublier avant le shampoing pour multiplier les bénéfices des soins et toujours en douceur.
Pauline : Avant de coiffer, la brosse à cheveux vient redynamiser les bulbes capillaires. On se brosse donc en bougeant les cheveux de droite à gauche, en mettant la tête en bas… chaque centimètre du cuir chevelu doit être stimulé.